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Mise en sécurité

Réfection d’une cheminée à Nantes

Pour le stade omnisport rue Jean Bouin à Cholet, la prestation consistait à purger et à reprendre les éclats de béton sur la sous-face de la casquette des gradins. Plus précisément, il s’agissait d’assurer la réfection des 9 poteaux soutenant la casquette. Ce chantier devait aussi permettre la dépose de l’ancien système d’éclairage.

Sous la casquette, la forme en degré des gradins rend très difficile l’utilisation d’une nacelle. De même, couvrir tout le périmètre de l’intervention par un échafaudage n’aurait pas été une solution rentable au regard d’une prestation sur cordes.

Pour ce chantier, les techniques de travaux acrobatiques pour évoluer sur corde à l’horizontale, en l’occurrence sous une surface en béton, demandent la mise en œuvre de techniques dites d’artif (pour artificielle), techniques adaptées de l’escalade pour évoluer sous un surplomb.

Cette technique consiste à poser une ligne de vie par un premier de cordée afin que les techniciens puissent sécuriser leur poste de travail en se suspendant à cette ligne de vie. Cette technique suppose trois passages : installer la ligne de vie, effectuer le travail et enfin démonter la ligne de vie.

Le premier de cordée pose un point d’ancrage tous les mètres environ. Pour ce faire, il perce le béton, fixe une cheville (pour ce chantier il a été choisi une cheville haute résistance à expansion par frappe) et visse une plaquette à cœur. La ligne de vie est passée dans chaque anneau au fur et à mesure de l’avancement (son départ est attaché à un point d’ancrage « irréprochable »). La sécurité de ce dispositif est garantie par le nombre de points d’ancrage (un tous les mètres). Si d’aventure, un point cède, la ligne de vie reste en place soutenu par les autres points.

Un fois cette ligne de vie installée, le travail devient traditionnel :

  • purge des éclats de béton instable,
  • passivation des fers oxydés,
  • reprise des éclats de béton avec du béton fibré.

Méthode traditionnelle à l’exception toutefois de l’évacuation des gravats produit par la purge :

  • les petits gravats sont stockés dans un seau accroché au cordiste, il est vidé soit à la descente soit en cours de travail s’il devient trop lourd,
  • les gros éclats de béton sont arrimés à une corde par un nœud de cabestan et descendus au sol.

Comme il est toujours possible qu’un éclat de béton échappe au cordiste, une zone de sécurité est définie en dessous de la zone d’intervention. La sécurité doit être garantie pour les cordistes mais aussi pour les personnes et les biens environnants.

Avant

Avant

Après

Réfection de la casquette du stade de football à Cholet

Le chantier confié à Action Altitude prévoyait la réfection complète de la cheminée :

  • changement si nécessaire des mitres et reprise du glacis,
  • réfection des joints de cette cheminée de 3 mètres sur 4,
  • reprise d’étanchéité des solins.

Un poste important de ce type de chantier est la mise en sécurité: sécurité pour le toit et sécurité pour personnes et biens environnants et, toujours, sécurité des cordistes. En effet, lors des travaux, des gravats ou autres peuvent se détacher de la cheminée et chutés au sol, blessant ainsi un passant.

Sécurité pour le toit : une bâche est posée tout autour de la cheminée, elle est retenue par des échelles de toit. Ces échelles de toit permettent aux cordistes de protéger le toit en évoluant dessus évitant ainsi un contact direct avec les tuiles ou ardoises.

Sécurité de l’environnement : un filet pare-gravois est posé sur la cheminée, les bords du filet sont fixés sur les échelles de toit. Ce montage assure un dôme qui retient les objets qui risqueraient de chuter. Et comme par principe, il est indispensable de doubler la sécurité, pour ce faire des chandelles de gouttière sont fixées aux gouttières et un autre filet est tendu sur ces chandelles afin de retenir gravats et objets qui suivraient la pente du toit. Dernière précaution, un périmètre de sécurité est défini au sol afin d’éloigner toute personne extérieure au chantier.

Quand la sécurité est assurée, le chantier commence par la solidification de la maçonnerie de la cheminée. A la meuleuse, les joints sont ouverts d’une profondeur nécessaire pour une bonne fixation du joint de remplacement. Le joint est non seulement important dans la stabilité mais aussi pour l’esthétique et l’étanchéité du mur. Le résultat final dépend principalement du moment précis où le cordiste met à niveau le surplus de jointement (sur un mur en brique, c’est un joint concave qui est réalisé avec une petite truelle appelée « langue de chat »). Trop tôt, le joint se déforme et se creuse, trop tard, il devient impossible de nettoyer la brique.

Après une journée, les joints sont solidifié, rigidifiant ainsi la structure de la cheminée. Il devient plus sécurisé d’intervenir à son sommet. Sur ce chantier, les mitres et le glacis ont été entièrement changés pour assurer longévité et étanchéité à l’ensemble.

La dernière opération consiste à vérifier l’étanchéité des solins entre la cheminée et le toit.

Le chantier s’achève par le démontage du dispositif de sécurité. Il s’agit d’une opération délicate qui doit être menée progressivement en vérifiant que rien n’échappes aux cordistes pendant cette opération. Le périmètre de sécurité au sol prend alors tout son sens.

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