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Bâtiments

Maison Bleue à Angers

La maison bleue est un édifice construit entre 1927 et 1929 par l'architecte angevin Roger Jusserand. Cet immeuble d’habitation de 7 étages a été conçu à l'époque comme une opération de prestige.

D’architecture Art Déco, la maison bleue doit son nom à la couleur principale des mosaïques qui ornent l'ensemble de sa façade. Ces mosaïques sont dues à l'artiste Isidore Odorico. Elles constituent l'originalité et la singularité de cet édifice protégé au titre des Monuments Historiques.

Cette maison a subi les inévitables dégradations du temps et a un besoin urgent de rénovation. Le chantier confié à la société Action Altitude constitue la première tranche de cette opération d’envergure. Il consistait :

  • à mettre en sécurité l’édifice, en effet, certaines parties de cette structure en béton armé menacent de tomber,
  • à évaluer la stabilité de l'ensemble en plaçant dans certaines parties choisies par le maître d’ouvrage des fissuromètres afin de vérifier si certaines fissures restent encore actives.

Le chantier nécessitait une mise en sécurité sans faille afin de garantir la libre circulation des personnes et des biens en plein centre-ville (passage des piétons, accès aux commerces et aux appartements). Cette sécurisation était garantie par la mise en place de pare-gravois, de filets de protection et de tunnels pour piétons.

Pour le revêtement en mosaïque, la purge des tesselles instables sur cet édifice classé demandait un traitement très particulier. Pour chaque purge de mosaïque :

  • une photo était prise avant et après,
  • les tesselles étaient numérotées et évacuées avec le plus grand soin,
  • les numéros des tesselles ont été reportés sur les plans,
  • après la purge, calfeutrement des creux laissés par les purges pour éviter toute dégradation ou infiltration avant la rénovation complète.

La société Action Altitude a conçu et réalisé pour ce chantier une sorte de « carrelet » (filet posé sur un cadre métallique). Ce carrelet était positionné sous les cordistes afin de recevoir les tesselles purgées et les déposer au sol en toute sécurité et ainsi garantir leur intégrité.

Plus classiquement, ce chantier prévoyait :

  • la mise en sécurité de garde-corps (dépose des parties instables, resserrage par colliers des mains-courantes et si nécessaire mise en place d’un garde-corps provisoire sécurisé),
  • sondage de l’ensemble des ouvrages en béton,
  • nettoyage et mise en sécurité des chéneaux,
  • vérification et re-fixation des EP,
  • vérification des cheminées et sécurisation si nécessaire,
  • vérification des acrotères et des recouvrements et si nécessaire purge des éléments instables.

En fin de chantier, la société Action Altitude a remis au maitre d’ouvrage un dossier photographique, les tesselles dans sachets numérotés, numéros reportés sur les plans de la façade.

Ce chantier a fait l'objet de 2 articles dans la presse locale « Le Courrier de l'Ouest » et « Ouest France ».

Réfection d’un puit de lumière à Angers

Dans une bâtisse ancienne d’Angers, le chantier consistait à rénover un puit de lumière. Ce puit fermé au sommet par une verrière est constitué de murs en béton avec un revêtement en plâtre. Certaines parties sont recouvertes de bois et de métal.

Le plus souvent, ces cours intérieures exiguës et très difficiles d’accès ne permettent pas de monter des échafaudages (notamment quand des abris sont construits au sol) et encore moins l’accès de nacelle. C’est le domaine des cordistes. La verrière a été partiellement descellée pour permettre le passage des cordes nécessaires au travail des techniciens. Cependant, l’étanchéité du puit a été garantie pendant la durée des travaux afin d’éviter les nuisances en cas de pluie.

Le souhait du maître d’ouvrage était de concevoir une solution durable et de rendre le plus lumineux possible cet espace clos.

La rénovation s’est déroulée en trois étapes.

Premièrement, réparation des murs : purge des parties instables et rebouchage avec un enduit à la chaux. Traitement des fissures : ouverture des fissures, application d'un fixateur pour durcir le mur et entoilage des fissures.

Deuxièmement, préparation du support : ponçage des parties plâtre et bois et lessivage des parties en métal (essentiellement les garde-corps). Tout a été mis en œuvre pour limiter les nuisances liées au ponçage du plâtre et empêcher les infiltrations de poussière dans les appartements adjacents.

Troisièmement, mise en peinture : en trois couches, une couche d’accroche et deux couches de peinture.

L’originalité de ce chantier consistait dans le choix de la peinture. Pour répondre aux attentes du maître d’ouvrage, le revêtement final devait avoir les qualités suivantes :

  • avoir une tenue importante dans le temps,
  • rester dans le budget prévu,
  • avoir un rendu final qui redonne de l’éclat à ce puit de lumière.

La société Action Altitude en relation avec son réseau de fournisseurs a choisi une peinture haute performance qui intègre toutes les contraintes évoquées ci-dessus en offrant les avantages suivants :

  • avoir un haut pouvoir couvrant (le support même après ponçage gardait des parties foncées),
  • pouvant s’appliquer en extérieur, sa longévité en est accrue et intègre les conditions de ce milieu non chauffé et hermétique (écarts de température et humidité importante),
  • d’être multi-support (bois et plâtre) afin de limiter les passages, et ainsi, de diminuer les coûts et garantir une uniformité des teintes,
  • une réflexion lumineuse de 20% supérieure aux autres peintures de qualité équivalente.

Ce dernier point est essentiel dans un espace aussi réduit et donne un éclat supplémentaire au résultat.

Château d'eau de La Rochelle - Bâtiment

Les travaux d’entretien sur le château d’eau confiés par la mairie de la Rochelle à la société Action Altitude comportaient plusieurs volets :

  • reprise d'étanchéité du dôme,
  • entretien des chéneaux et des descentes d’eau,
  • purge des éclats de béton sur l'ensemble du château d'eau hormis le dessous de la cuve.

Pour la reprise d’étanchéité, la première opération consistait à démousser le dôme avec un produit adapté afin de prévenir le retour prématuré des mousses. Le dôme ainsi nettoyé, son inspection pouvait commencer. Toutes les fissures détectées ont été traitées par la pose d’un pansement avec des bandes bitumeuses.

Les chéneaux ont été lessivés au balai brosse. Un nettoyage haute pression n’était pas envisageable sur une surface avec une protection hydrofuge, elle aurait été détériorée par la pression du jet d’eau. Les descentes d’eau ont été débouchées afin de permettre l’écoulement des eaux de pluie.

La partie la plus importante de ce chantier consistait à inspecter toute la structure de la cuve et des piliers (à l’exception de la sous-face de la cuve) afin de purger et de réparer les éclats de béton. Si la technique de purge, de passivation des fers et de reprise des éclats de béton avec un mortier de réparation est identique sur un château d’eau que sur un mur d’immeuble, l’accès à certaines parties de cette structure aux formes particulières nécessite l’usage de techniques communément appelées « travaux acrobatiques ». En effet, certaines parties de la cuve et les piliers de soutènement sont en retrait par rapport au dôme où sont fixées les cordes de descente et de sécurité.

Pour atteindre les piliers, les cordistes se « balancent » pour s’approcher des piliers et pouvoir les ceinturer en lançant une longe. C’est de cette manière qu’ils peuvent s’ancrer en entourant cette longe autour d’un pilier. Cette longe a pour objectif de fixer le long du pilier la corde de sécurité et la corde de maintien au poste de travail. Alors, le travail plus traditionnel peut continuer. Avec cette manœuvre les mots « travaux acrobatiques » prennent tout leur sens.

Dans le cas présent, il n’est pas prévu de sonder le dessous de la cuve. Pour évoluer sous une structure verticale en béton, les techniques utilisées sont directement issues des technique utilisées et mise au point par les alpinistes. A partir d’un point d’ancrage réputé irréprochable (en l’occurrence une corde fixée autour d’un pilier), une ligne de vie est ancrée sous la structure à traiter par des chevilles. Cette technique est détaillée au paragraphe « Réfection de la casquette du stade de football à Cholet ».

Réalisation d’un enduit en limite de propriété à Angers

L’objectif de ce chantier était d’enduire le pignon d’un immeuble à Joué les Tours et de poser un bardage en partie haute.

La particularité de cette prestation se trouvait dans le fait que les techniciens ne devaient pas intervenir au sol. En effet, le propriétaire de l’immeuble en construction n’avait pas trouvé de terrain d’entente avec le propriétaire du terrain voisin. En conclusion, aucune nacelle ni aucun échafaudage ne pouvait être utilisé. Le maître d’ouvrage a confié ce travail à une société de travaux en hauteur qui acceptait le challenge. Action Altitude a répondu à l’appel d’offre.

Ce chantier présentait plusieurs défis techniques :

  • trouver un enduit qui puisse être posé de haut en bas. En effet, les cordistes sont obligés d’appuyer leurs pieds sur la paroi qu’ils travaillent. Pour les mêmes raisons, le nettoyage des vitres se réalise toujours de haut en bas,
  • garantir au maître d’ouvrage de ne pas poser un pied sur le sol en bas du mur,
  • de résister au harcèlement du propriétaire du terrain voisin.

Le chantier a été suivi en permanence par un huissier pour constater les éventuelles dérives du propriétaire du terrain et pour attester que la société de travaux en hauteur respectait les règles définies pour cette prestation.

Pour l’enduit, la société Action Altitude a opté en liaison avec le maître d’ouvrage pour un enduit appliqué sur un treillis en fibre de verre de la société STO. Ce treillis a été marouflé avec un enduit élastofibre hydrofuge. Pour impérativement, éviter les détériorations d'ordre mécanique, la pose du treillis était réalisée avec un recouvrement de 10 cm.

La société Action Altitude a conçu un dispositif qui permettait de dérouler ce treillis au fur et à mesure de l’avancement de la pose de l’enduit (un cylindre de bois passé dans le rouleau du treillis et maintenu aux deux extrémités par une corde).

Bien entendu tous les cordistes devaient être approvisionnés en matériaux par le haut de l’édifice, contrainte supplémentaire sur ce chantier.

Le terme de travaux acrobatiques a pris tout son sens quand il s’est agi d’appliquer treillis et enduit en bas du mur en limite de propriété. Les cordistes ont travaillé « allongés ».

Le chantier s’est achevé par la pose d’un bardage en bois sur le haut du pignon. Il est la matérialisation qu’Action Altitude sait s’adapter à toutes les situations même les plus sensibles.

Pose d’un bardage à Tours

Le chantier confié à Action Altitude prévoyait d’empêcher les pigeons d’entrer dans une cour intérieure. Après avoir étudié la configuration des lieux, nous avons proposé une prestation en deux étapes :

  • nettoyage du haut des murs afin de supprimer les salissures existantes et rendre ainsi les lieux propres avant les travaux,
  • pose un filet anti-pigeons au sommet de la structure.

NB Avant les travaux, Action Altitude propose toujours à ses clients d’étudier globalement le problème que posent les volatiles. En effet, les oiseaux ne sont pas éliminés, ils sont simplement déplacés. Il faut donc veiller à ce que la solution retenue soit définitive et que les oiseaux ne soient pas uniquement déplacés sur une autre partie du bâtiment.

Les filets anti-pigeons choisis ont une maille de 50 mm (pour les moineaux, la maille est de 19 mm), ils sont traités anti-UV et ont une longévité de 10 ans minimum (sans dégradations prématurées). La pose s’effectue en trois temps :

  • tout autour de la zone à protéger, un câble Galva est fixé par des anneaux de levage mâle avec des chevilles au sommet de la paroi. Les points d’ancrage sont fixés tous les mètres et à chaque fois que le mur change de direction pour que le cable longe strictement le périmètre à couvrir. Le cable est mis sous tension avec un tendeur,
  • un gabarit est réalisé afin de tailler le filet aux dimensions de la zone à couvrir,
  • le filet est dans un premier temps posé sommairement avant d’être tendu par deux cordistes qui partent d’un point en s’écartant progressivement pour faire tout le tour de la cour intérieure. Le filet est fixé sur le câble à l’aide d’agrafes inox.

Il convient de chasser les pigeons avant la pose du filet sinon ils sont piégés dans la cour sans possibilité de s’échapper.

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Travaux en hauteur Angers